Trouble psychosocial : la famille est importante dans le rétablissement

Publié le : 27 avril 20223 mins de lecture

Le traitement et le rétablissement d’un trouble psychosocial ne se font jamais sans heurts. Le patient peut rechuter et, dans les cas extrêmes, aggraver sa situation. La famille a donc un rôle à jouer dans la réussite du traitement et le rétablissement à long terme du patient. Voici les initiatives que chaque membre de la famille devrait prendre pour soutenir au mieux le patient.

Un soutien sans jugement pour un rétablissement réussi !

La famille est le premier soutien dont doit bénéficier le patient. Tous les membres, ou un membre en particulier, seront cet appui tout au long du processus de rétablissement. Il peut s’agir d’un parent, d’un frère, d’une sœur, d’un conjoint ou d’une autre personne. Son rôle est de soutenir le patient dans ses tentatives de rétablissement. Si celui-ci souhaite sortir de chez lui et découvrir le monde extérieur, la personne de confiance sera son partenaire dans ce projet. Mais la personne de confiance doit être une personne empathique, qui ne bousculera pas le patient si les choses tournent mal. Une petite formation avec le médecin traitant sera indispensable pour assurer ce rôle.

Une compréhension des étapes de la guérison !

Une famille qui ne connaît pas le processus de rétablissement risque d’aggraver les troubles psychosociaux du patient. Il est donc conseillé de se renseigner sur les différentes étapes de ce processus pour éviter les faux pas.

– Tout d’abord, le patient aura tendance à se retirer des autres. C’est une situation typique, et c’est à ce moment-là que la famille doit être présente pour le soutenir.

– Il va ensuite prendre conscience de sa situation et commencer à réfléchir à ce qu’il va faire.

– Le entamera désormais la phase de reconstruction. Il va pouvoir reprendre ses bonnes habitudes, son travail et ses loisirs. La famille doit l’encourager, mais aussi le raisonner dans les moments de doute.

– Avec de la persévérance et du courage, le patient va pouvoir acquérir des compétences majeures pour sa guérison.

– Enfin, vient la phase d’autogestion des troubles. Le patient, même sans aide, va gérer sa maladie dans les meilleures conditions possibles. Les épisodes de crise ne seront plus que de mauvais souvenirs, et il parviendra à restaurer son image.

Voici ce que la famille doit entreprendre à partir de maintenant !

– Une écoute active, sans jugement.

– Un accompagnement adapté, en fonction du rythme du patient.

– Un climat de confiance, d’encouragement et de positivité

– Une stratégie pour mieux aider le patient

– Du respect avant tout, malgré les faux pas et les erreurs.

– Et surtout, la considération en tant qu’être humain, et non en tant que malade mental. 

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